On en parle beaucoup, il suscite l’intérêt des uns, la curiosité des autres : le jeûne intermittent est devenu une véritable tendance.
Mais au-delà des effets de mode, il s’agit d’une pratique ancestrale remise au goût du jour — un moyen simple d’alléger son organisme, de retrouver de l’énergie et d’apaiser la relation à la nourriture.
Ce n’est pas “sauter un repas”
Contrairement à une idée répandue, le jeûne intermittent ne consiste pas à “ne pas déjeuner” ou à “zapper le dîner”. Ce n’est pas une privation, encore moins un régime. C’est une organisation consciente des repas sur une période donnée, afin de laisser au corps le temps de se reposer, de digérer et de se régénérer.
L’idée est simple : concentrer tous les apports nutritionnels sur une fenêtre horaire limitée — par exemple 8 heures — et laisser ensuite le corps en pause digestive pendant 16 heures. Ce rythme, appelé “16/8”, est l’un des plus courants. Mais il existe d’autres variantes, selon les besoins, les modes de vie et les objectifs de chacun.
Le principe fondamental est celui-ci :
👉 On mange à sa faim, mais dans une plage horaire définie. Le corps profite alors du temps de jeûne pour puiser dans ses réserves, réguler son métabolisme et renforcer ses mécanismes naturels d’équilibre.
Les bienfaits d’une pause régulière
Quand la digestion s’interrompt, même pour quelques heures, le corps peut se consacrer à d’autres tâches :
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réparer les tissus,
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réguler la glycémie,
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réduire l’inflammation,
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améliorer la clarté mentale,
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et favoriser la perte de poids sans contrainte.
Au-delà des chiffres ou des tendances, le jeûne intermittent permet surtout de retrouver le dialogue avec son corps. On redécouvre la vraie faim, la satiété, le plaisir de manger en conscience. Et souvent, on constate un regain d’énergie, une meilleure qualité de sommeil et une digestion plus légère.
Une première approche avant un jeûne complet
Pour celles et ceux qui envisagent un séjour de jeûne, le jeûne intermittent peut être une excellente préparation.
Il permet de tester le ressenti du corps face à la pause alimentaire, de rassurer le mental, d’observer comment l’organisme s’adapte.
C’est une manière douce de se familiariser avec les rythmes du jeûne avant de plonger dans l’expérience plus complète d’un jeûne Buchinger.
En amont d’un séjour, pratiquer quelques jours de jeûne intermittent peut aider à réduire la charge digestive, à stabiliser la glycémie et à aborder le jeûne plus sereinement.
Une habitude à prolonger après le jeûne
Mais le jeûne intermittent n’est pas qu’une préparation : c’est aussi un excellent prolongement après un jeûne. Il permet de maintenir les effets bénéfiques de la cure, de soutenir la régénération cellulaire et de prolonger la légèreté ressentie.
En reprenant une alimentation normale, instaurer des fenêtres de jeûne de 12 à 16 heures aide le corps à retrouver son rythme naturel. C’est une façon d’ancrer les bienfaits dans le quotidien, sans contrainte ni rigidité.
Le secret, comme toujours, réside dans l’écoute : commencer doucement, adapter selon ses besoins, et ne pas transformer cette pratique en performance. Car le jeûne intermittent, comme le jeûne lui-même, n’a de sens que s’il s’inscrit dans une démarche de bienveillance et d’équilibre.
Un retour à la simplicité
Le jeûne intermittent n’est pas une mode alimentaire, mais un retour à un rythme que nos ancêtres connaissaient bien. À une époque où l’on ne mangeait pas à toute heure, mais selon les saisons, la lumière et les besoins réels. Ces temps où notre faim était guidée par notre ventre et non par notre tête.
C’est un moyen de ralentir, de respirer, de laisser le corps faire son travail naturel de régulation. Et surtout, c’est une invitation à remettre la conscience dans l’assiette, à redécouvrir le goût du vrai repas — celui que l’on savoure, parce qu’il arrive au bon moment.
Conclusion — Bien Dans Mon Jeûne, bien dans son rythme
Chez Bien Dans Mon Jeûne, nous voyons dans le jeûne intermittent un pont naturel entre la vie quotidienne et le jeûne encadré.
Une façon d’honorer le rythme du corps, de le soutenir avant ou après un séjour, et de prolonger les bienfaits dans la douceur. 🌿
Il ne s’agit pas de se priver, mais de donner du sens à ce que l’on mange, et du repos à ce que l’on est. Parce qu’être bien dans son jeûne, c’est aussi être bien dans son rythme — à l’écoute, équilibré, et profondément vivant. 🤍

