Jeûne intermittent, jeûne Buchinger, jeûne sec… C’est à ne plus savoir à quel jeûne se vouer. Alors comme le disait si bien Jean de La Fontaine : rien ne sert de jeûner, il faut partir à point. On décrypte pour vous :
A noter : « Bien Dans Mon Jeûne » propose uniquement le jeûne Buchinger et le jeûne hydrique (sur demande) en version bien-être pour des personnes en bonne santé, en capacité de marcher pendant 3 heures.
Le jeûne intermittent
Vous alternez des périodes de jeûne et des périodes d’alimentation normale. La méthode la plus pratiquée est le 16/8 qui consiste à s’abstenir de manger pendant 16 heures en sautant soit le repas du soir soit le petit-déjeuner et de manger uniquement pendant 8 heures. Il convient de continuer à s’hydrater avec de l’eau, du thé, des tisanes tout au long de la journée.
Le jeûne Buchinger
Vous jeûnez sur une période conseillée de 7 jours avec un jus 75% légumes, 25% fruits le matin, un bouillon le soir, des tisanes et de l’eau la journée. Ce jeûne associé à la randonnée favorise l’élimination des toxines et mobilise la masse musculaire. Ce protocole, créé par le médecin allemand Otto Buchinger au début du XXème siècle, limite les effets secondaires parfois désagréables du jeûne grâce à cet apport calorique quotidien limité à 250 calories.
Le jeûne hydrique
Il consiste à arrêter de s’alimenter tout en continuant à boire de l’eau. Au cours d’un jeûne hydrique, les boissons autorisées sont l’eau, les infusions, éventuellement le bouillon de légumes qui permet d’apporter sodium (sel) et potassium à l’organisme. A l’inverse du jeûne Buchinger, le jus du matin n’est pas proposé afin d’éviter tout apport glucidique et permettre ainsi d’arriver plus vite en cétose pour puiser dans les graisses.
Le jeûne hygiéniste
Il se pratique dans le plus grand repos physique et mental. Vous restez la quasi-totalité de la journée alité(e), sans activités physiques et sans activités intellectuelles ni distractions. Les livres et les écrans sont donc bannis pour permettre de se retrouver seul face à soi. Le fait d’avoir aucune stimulation externe stimulerait davantage la détoxination cellulaire.
Le jeûne sec
Ce jeûne consiste à se priver d’alimentation et de liquide sur une période qui se doit d’être courte. La version douce permet au jeûneur d’être en contact avec l’eau, de se doucher, de s’humecter les lèvres ou même de se gargariser avec de l’eau. La version dure proscrit tout contact avec un liquide. Même avec l’eau car même si elle n’est pas ingérée, elle enverrait une information contradictoire au corps.
Bien Dans Mon Jeûne rappelle que jeûner ne s’improvise pas, qu’il est capital de s’assurer que sa santé permette de jeûner et de se renseigner sur la personne qui va vous accompagner ainsi que la structure proposée.
